Monthly Archives: February 2014

Envoi Postal#3

Chers membres du Local 406 de l’AFM :

Vous aurez sans doute reçu par courriel l’Avis Spécial du 19 février 2014 de l’AFM, Local 406. Suite aux commentaires issus de ce Local sur l’obtention des permis de travail temporaires pour fins de performance aux États-Unis, j’ai demandé à Mme Liana White, directrice administrative de la CFM, de préparer l’information qui suit en réponse à votre questionnement.

Sincèrement et fraternellement,

a_willaert

Alan Willaert, vice président pour le Canada

Musiciens canadiens aux États-Unis

LA VÉRITÉ SUR L’OBTENTION DE PERMIS DE TRAVAIL TEMPORAIRES POUR LES É.-U.

En ce qui a trait aux artistes musicaux étrangers en performance aux États-Unis, l’AFM (American Federation of Musicians) constitue l’organisme reconnu par les Services de Citoyenneté et d’Immigration des États-Unis (USCIS : United States Citizenship and Immigration Services) comme intervenant et représentant des pairs. L’implication de l’AFM dans les considérations des services d’immigration américains pour musiciens ne se limite d’ailleurs pas aux demandes pour classification P2. En fait, les demandes pour toutes classifications de permis de travail temporaire pour les artistes musiciens étrangers doivent subir le processus de consultation AFM mandaté par la USCIS, même lorsque l’AFM n’est pas elle-même la requérante du permis de travail. Si par exemple la lettre obligatoire de consultation de pairs n’est pas incluse à une demande au moment de son enregistrement auprès des USCIS, cet organisme contactera automatiquement l’AFM. Dans la même optique, les comédiens de la scène devront nécessairement obtenir une lettre de consultation de pairs de l’Actors Equity (syndicat des artistes de la scène), les comédiens au cinéma une lettre de la SAG-AFTRA, les travailleurs techniques de la IATSE, les chanteurs choraux [non instrumentistes] de la AGMA, et ainsi de suite.

Les membres de l’AFM n’auront pas à régler de frais pour cette consultation obligatoire, tandis que les non-membres devront verser à l’AFM une somme qui pourra varier de 250$ à 300$ USD. Ces frais de consultation seront en sus du coût de la demande propre [325$ USD minimum] et des coûts associés à l’embauche éventuelle d’un professionnel pour préparation et soumission d’une demande, ces services professionnels revenant typiquement à 2 500$ USD, et parfois davantage, dépendant du type de permis pour lequel on soumet une demande.

Offrir un tel service ne s’avère ni simple ou facile, ni ne rapporte à un organisme sans but lucratif ou un syndicat tel le nôtre. De nombreuses dépenses administratives seront encourues, par exemple les coûts rattachés aux envois quotidiens de courriers aux USCIS, pour lesquels l’AFM débourse annuellement jusqu’à 20 000$. Les frais d’administration demandés par l’AFM rencontrent à peine les lourdes dépenses administratives qu’elle doit assumer – même que souvent l’AFM, en cherchant à maintenir au plus bas niveau les coûts qui seront transmis à ses membres, ne parvient pas à atteindre le point d’équilibre financier.

Si le Local 406 n’arrive que difficilement à rencontrer les coûts de négociation tels que mandatés en fonction du Statut Provincial du Québec, les dépenses administratives et frais de traitement connexes à ce genre de service lui seront encore plus onéreux.

Vu qu’il y a des lignes directrices à suivre et des critères spécifiques à rencontrer quant à chaque classification pour permis de travail temporaire aux États-Unis, on ne peut d’emblée obtenir toute classification de permis désirée. Pour satisfaire aux requêtes, ainsi que l’AFM/CFM parvient à faire depuis plus de trente ans, il faut comprendre à fond le système d’immigration américain. Il est aisé pour quiconque de prononcer qu’il peut rédiger pour vous la documentation nécessaire, mais saura-t-il obtenir à l’issue du processus la pièce essentielle attendue – c’est-à-dire l’approbation pour le permis de travail convoité? Pour ceux qui voudraient obtenir de plus amples renseignements quant aux différentes classifications de permis de travail aux États-Unis, veuillez communiquer par courriel avec Liana White lwhite@afm.org pour le service en Anglais, ou bien avec Fatima Gueye fgueye@afm.org pour le service en Français.

Envoi Postal#2

25 février 2014

Aux membres de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec, section locale 406, FAM :

La direction de la Guilde tiendra un référendum en vue d’une désaffiliation de la FAM.

Nous vous faisons parvenir cette communication afin de vous fournir plus de renseignements concernant les conséquences éventuelles d’une sécession de la FAM.

La musique est industrie mondiale. Cela est de plus en plus vrai chaque jour et les musiciens ne doivent pas se limiter seulement à leur ville et à leur province s’ils veulent vivre de leur métier. Alors que la capacité à pouvoir obtenir du travail à travers le Canada et les États-Unis est devenue une grande priorité pour les musiciens professionnels, la Guilde veut fermer la porte et faire du Québec une île.

Le Congrès du travail du Canada a décidé de répondre aux forces antisyndicales par le lancement d’une campagne de marketing intitulée « Ensemble… pour un monde plus juste ». Cette stratégie vise à renforcer les liens entre les membres et leur syndicat et à créer un élan de solidarité qui ne pourra pas être brisé par des tactiques antisyndicales. La FCM est pleinement engagée dans cette campagne et, dans le cadre de cette participation, nous vous envoyons un macaron pour démontrer notre fierté à l’égard de notre syndicat.

La charte de la section locale 406 a été émise par la FAM conformément à ses règlements. Ce sont ces mêmes règlements qui régiront aussi ce qui se passera si la Guilde se prononce pour la désaffiliation. La charte, la section locale et tous ses actifs appartiennent à la FAM. La nouvelle entité commencerait donc ses activités sans rien et ne serait pas en mesure de fournir les services aux musiciens restants.

Une telle situation, en plus de la perte de tous les avantages et services émanant de la FAM, serait désastreuse pour les musiciens du Québec. Nous devons par conséquent dire « non » au plan à courte vue de la direction de la Guilde visant à désaffilier la section locale 406 de la FAM.

Comme membres de la FAM au Québec, nous bénéficions du meilleur des deux mondes. La section locale 406 négocie pour nous les conditions de travail dans la province, tandis que la FAM protège nos intérêts et assure l’obtention de conditions avantageuses dans le reste du Canada et aux États-Unis. Si le plan de la direction de la Guilde réussit, un de ces mondes – le plus vaste – disparaîtra.

Il s’agit d’un problème très compliqué. Veuillez consulter le site www.FCMestmonsyndicat.ca (anglais : www.CFMismyunion.ca) pour comprendre ce qui servira au mieux nos intérêts. Il est important – pour le bien de tous – d’examiner avec le plus grand soin quels sont les enjeux. N’hésitez pas à communiquer avec moi par courriel pour me faire part de votre opinion sur ce sujet complexe.

Veuillez agréer, en toute sincérité et fraternité, mes salutations les meilleures.

a_willaert
Alan Willaert

Vice-président FAM, Canada

awillaert@afm.org