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Envoi Postal#5

22 septembre 2014

Aux membres de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec, section locale 406, FAM :

Comme vous le savez, après des années de pourparlers et de discussions, la Guilde et la FAM étaient sur le point de conclure une « entente de service » prévoyant le versement d’un montant additionnel de 170 000 $ par la FAM afin d’aider la section locale 406 à s’acquitter de ses obligations aux termes de la Loi sur le statut de l’artiste du Québec. Toutefois, au tout dernier moment, la direction de la Guilde a ajouté une demande supplémentaire – pour l’autonomie totale – torpillant du fait même les discussions en cours et révélant leur véritable objectif, la désaffiliation.

Tel qu’indiqué sur le site Web de la Guilde, le ou vers le 16 septembre 2014, la section locale 406 a déposé une demande devant la Cour supérieure du Québec dans le but d’obtenir un jugement déclaratoire. Ce que la direction de la Guilde demande à la cour est essentiellement une ordonnance qui lui permettrait de faire fi de ses propres règlements administratifs et de ceux de la FAM, de manière à transformer la consultation récemment tenue sur la désaffiliation en un vote valable pour la sécession de la FAM. En d’autres mots, après avoir omis d’envoyer un avis de motion suffisant à ses membres en décembre dernier et après avoir échoué dans sa tentative d’obtenir la majorité des deux tiers des votes exigée dans les statuts de la Guilde pour modifier ses propres règlements et donner effet à la dissolution, la direction de la Guilde désire maintenant que la cour déclare que ces règlements n’ont aucune d’importance. En effet, les dirigeants de la Guilde veulent que la cour se prononce et affirme qu’une faible majorité (53,3 %) est suffisante pour imposer un changement radical à la section locale et qu’il n’est pas nécessaire de tenir compte de près de la moitié des membres qui ont voté contre.

Après la signification des documents judiciaires à nos bureaux au Canada et qu’il était devenu évident que la direction de la Guilde était prête et décidée à faire abstraction complètement de ses propres règlements, le conseil d’administration international (IEB) de la FAM n’avait plus d’autre choix que de placer la Guilde sous tutelle, conformément à l’article 70 de la section 5 des règlements de la FAM.

M. Émile Subirana a été soigneusement choisi comme administrateur en raison de ses quinze (15) années d’expérience dans la gestion des affaires de la Guilde, de sa connaissance de la législation québécoise et des obligations qui en découlent et de sa capacité à communiquer en diverses langues. Il est important de mentionner que ses fonctions ne font pas de lui un candidat pour le poste de président, mais qu’il agit plutôt comme administrateur de la FAM pour diriger le personnel et gérer les affaires de la Guilde d’ici à ce qu’il soit possible de tenir une élection.

Le 18 septembre, un huissier de justice, M. Subirana et moi sommes allés aux bureaux de la Guilde pour signifier la lettre de tutelle du président des affaires internationales, Ray Hair, ainsi que pour obtenir l’accès à la section locale et en prendre la direction. On nous a refusé l’accès et la lettre du président a été ignorée.

En après-midi de la même journée, nous avons assisté à une audience judiciaire au cours de laquelle la FAM a déposé une demande d’injonction provisoire et interlocutoire afin de forcer la Guilde à respecter les ordres du président conformément aux règlements de la Guilde et de la FAM. En substance, le juge Hamilton a décidé que, comme les parties seraient de retour en cour très bientôt pour traiter de la requête de la Guilde, il ne voyait pas à ce moment de situation d’urgence nécessitant l’octroi d’une injonction. Le juge a toutefois accordé le droit à la FAM de déposer une nouvelle demande si la Guilde contrevenait de nouveau à des règlements ou si elle manquait à ses obligations en tant que section locale de la FAM. C’est donc, à l’heure actuelle, le statu quo. Par conséquent, la section locale et la FAM maintiennent leur relation entre elles et continueront à offrir les services prévus aux membres. Notre bureau fera de son mieux pour vous tenir au courant au fur et à mesure des événements. Nous vous invitons en outre à consulter le site www.fcmestmonsyndicat.ca.

 

Veuillez agréer, en toute sincérité et fraternité, mes salutations les meilleures.

a_willaert

Alan Willaert, Vice-président FAM, Canada

Document PDF d’origine lien ci-dessous

Aux membres de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec, section locale 406, FAM

Communiqué de presse

L’AMERICAN FEDERATION OF MUSICIANS RÉAGIT AUX RÉSULTATS DE LA

CONSULTATION MENÉE AUPRÈS DES MEMBRES DE LA

GUILDE DES MUSICIENS ET MUSICIENNES DU QUÉBEC

 

MONTRÉAL, QUÉBEC – Le 13 juin 2014 – Faisant suite à la tenue d’une consultation initiée par la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec quant à une éventuelle désaffiliation de l’American Federation of Musicians of the United States and Canada (« AFM »), cette dernière désire faire part de ses réactions.

Malgré la campagne orchestrée depuis la décision en assemblée générale de la Guilde, le 19 décembre 2013, de tenir cette consultation, les résultats dépassent à peine la majorité simple avec 46,6 pourcent des membres ayant voté contre la désaffiliation. Or, pour qu’une désaffiliation puisse effectivement survenir, il faudrait maintenant plus des deux tiers des membres en assemblée générale amendent les statuts et se prononcent en faveur d’un tel geste.

« L’industrie de la musique ne fait pas exception à plusieurs segments de l’économie qui évoluent de plus en plus dans un contexte de mondialisation. Les musiciens sont davantage appelés à se déplacer et à exercer leur métier à l’étranger. L’AFM représente une force qui offre un pouvoir de négociation inégalé tout en respectant les spécificités régionales, » a déclaré Alan Willaert, vice-président FAM, Canada.

Il est à noter qu’en cas de désaffiliation, la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec a été informée qu’elle serait tenue de remettre, entre autres, l’ensemble de ses dossiers, biens et actifs à la AFM.

« Les résultats de la consultation permettent de conclure sans équivoque que la Guilde doit maintenant se concentrer sur sa vocation première qui est celle de représenter nos membres. Nous souhaitons que cet épisode soit maintenant derrière nous et que nous puissions ensemble travailler dans le meilleur intérêt de tous les membres de la FAM basés au Québec, » a conclu monsieur Willaert.

À propos de l’AFM

Depuis 1905, la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec est une section locale de l’American Federation of Musicians of the United States and Canada.

L’AFM s’appuie sur la force de ses 90 000 membres dont près de 17 000 sont au Canada. L’AFM et ses 25 sections locales au Canada négocient des ententes de travail qui protègent ses membres, travaillent à la protection de la propriété de la musique enregistrée et maintient en place des avantages sociaux comme les soins de santé et les prestations de retraite.

En plus des négociations contractuelles, la FAM offre une gamme complète de services spécialisés, allant des pratiques et méthodes relatives à l’immigration, des enregistrements ou encore des tournées. De plus, elle intervient activement auprès des gouvernements au sujet de la protection des droits d’auteurs et aussi pour ce qui est d’intérêt pour les musiciens professionnels vivant au Canada. L’AFM aide ses membres à tirer le meilleur des opportunités professionnelles qui se présentent tout en favorisant un meilleur environnement de travail à toutes les étapes de leur carrière.

Pour plus d’informations, veuillez visiter notre site www.afm.org

-30-

Contact :

Jessica Vadnais

514-987-9711

Envoi Postal#4

Ce n’est pas compliqué.

 

Votez NON, afin de garder la 406 dans la FAM             Votez OUI – perdez l’accès à la FAM

 

… et votre participation à la Caisse de retraite des musiciens du Canada (CRM) est garantie. … et il n’y a plus AUCUNE garantie. La Caisse de retraite n’accepte des cotisations que des employeurs de la FAM. Votre fonds de pension cessera donc de croître. Sans la CRM Canada, la Guilde devra mettre sur pied son propre fonds de pension. La Caisse de retraite des musiciens s’accumule dans tout le pays depuis 50 ans. Combien faudra-t-il de temps aux dirigeants de la Guilde pour la remplacer dans une seule province? Et combien de temps avant son attribution? Il s’agit d’un coup de dés que vous ne pouvez pas vous permettre.
… et vous continuerez à avoir accès rapidement à des permis de travail P2, à un prix abordable, pour le travail aux États-Unis. … et vous restez à la maison. La Guilde promet des permis de travail « subventionnés » – ce qui signifie que vous devrez payer, en plus d’avoir à assumer les honoraires d’un avocat spécialisé en immigration. Et quel sera le temps d’attente?
… et vos cotisations resteront les mêmes, tout comme les services auxquels vous avez droit. … et vos cotisations pourraient grimper en flèche. Suivant un précédent provincial et les règlements de la FAM, en cas de désaffiliation de la Guilde, celle-ci doit remettre tous ses actifs (argent et matériel) à la FAM. La Guilde aurait par conséquent, du jour au lendemain, à trouver de nouveaux fonds pour remplacer ces sommes. Cela devra se faire rapidement afin de conserver le personnel et maintenir les services. D’où cet argent proviendra-t-il? De votre portefeuille.
… et, si vous faites partie d’un orchestre, vous négocierez avec la direction en sachant que vous avez accès à un fonds de grève pour protéger vos arrières; fonds qui est financé par tous les orchestres importants sur le continent. … et, si vous faites partie d’un orchestre, vous négocierez avec la direction en sachant que, en cas de grève, vous ne pourrez compter que sur vos propres moyens. Si la Guilde ne fait plus partie de la FAM, vous n’aurez plus droit au fonds de grève. Bien sûr, la Guilde pourra créer son propre fonds. Mais à qui reviendra la charge de le financer? Vous. Et combien d’années faudra-t-il avant qu’il y ait assez d’argent dans le fonds pour offrir un soutien? Des années.
… et vous maintiendrez les liens et continuerez à faire partie du seul syndicat national et international voué à la protection des intérêts des musiciens. La FAM est dirigée par les musiciens, pour les musiciens, et c’est là un fait reconnu dans le monde entier. Lorsque nous parlons d’une seule voix, nous pouvons parler avec force. … et vous devenez une île, entouré d’un océan de musiciens qui ne se préoccupent plus de votre bien-être. Ne pensez plus alors à travailler pour des employeurs dans une autre section locale. Ne pensez pas non plus que les dirigeants de la Guilde pourront parler en votre nom dans le reste du pays. Personne n’en tiendra compte; car rien n’oblige qui que ce soit à les écouter.

Les employés et les autres travailleurs deviennent plus forts en milieu de travail s’ils se regroupent afin de défendre leurs intérêts communs. Les syndicats deviennent plus forts dans leur secteur d’activité lorsqu’ils conjuguent leurs ressources et fixent ensemble les priorités. Un « OUI » constituera un recul et un retour à la période sombre d’antan. Un « NON » représentera une déclaration d’unité et de solidarité, ainsi qu’un engagement envers un avenir encore meilleur.

 

Visitez fcmestmonsyndicat.ca pour en savoir plus.

Une lettre ouverte de la Conférence Canadienne

Une lettre ouverte de la Conférence Canadienne

Le 12 may 2014

Cher membre de la FCM/FAM,

Le site Web pour le référendum de la section locale 406 contient une partie du rapport 2013 du conseil exécutif de la conférence canadienne des sections locales de la FCM destiné au conseil d’administration international de la Fédération. La partie du texte citée peut donner l’impression que le conseil CC est en faveur du projet de désaffiliation de la FAM présenté par la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec.

RIEN NE SAURAIT ÊTRE PLUS FAUX.

Le conseil CC est composé de personnes expérimentées et dévouées ayant la tâche de gérer les sections locales au Canada. Ces personnes sont profondément conscientes que nous ne possédons un pouvoir de négociation que si nous sommes unis, et que si nous sommes divisés nous ne pouvons que quémander. Cela s’applique aussi bien aux personnes qu’aux provinces et aux nations.

Il est dans l’intérêt des musiciens au Canada, peu importe l’endroit de résidence ou de prestation, d’être représentés par une seule organisation unie et forte plutôt que par deux associations ou plus, non seulement sur le plan de la représentation collective mais aussi du point de vue linguistique et culturel.

Le conseil CC et le bureau national de la FCM ont joué un rôle déterminant en informant le CAI de la situation particulière sur le plan culturel et syndical qui existe au Québec. Le CAI a réalisé des progrès considérables afin de mettre des ressources humaines et financières considérables à la disposition de la Guilde.

La division nous rendra moins efficaces pour représenter les intérêts des musiciens au Canada, y compris au Québec. Par contre, une organisation internationale unie nous rendra infiniment plus forts et plus efficaces dans l’ensemble de l’Amérique du Nord.

La musique et les intérêts financiers ne s’arrêtent pas aux frontières. Notre représentation collective doit avoir un horizon tout aussi large. Comme nous ne sommes pas convaincus que cette initiative désaffiliation provienne des membres, nous vous demandons d’examiner attentivement le point de vue présenté ci-dessus à ce propos.

Si vous désirez obtenir plus de renseignements, le conseil CC et ses membres demeurent à votre entière disposition.

En toute fraternité

The Executive  Board of the Canadian Conference of Musicians

musicians@bellnet.ca

Envoi Postal#3

Chers membres du Local 406 de l’AFM :

Vous aurez sans doute reçu par courriel l’Avis Spécial du 19 février 2014 de l’AFM, Local 406. Suite aux commentaires issus de ce Local sur l’obtention des permis de travail temporaires pour fins de performance aux États-Unis, j’ai demandé à Mme Liana White, directrice administrative de la CFM, de préparer l’information qui suit en réponse à votre questionnement.

Sincèrement et fraternellement,

a_willaert

Alan Willaert, vice président pour le Canada

Musiciens canadiens aux États-Unis

LA VÉRITÉ SUR L’OBTENTION DE PERMIS DE TRAVAIL TEMPORAIRES POUR LES É.-U.

En ce qui a trait aux artistes musicaux étrangers en performance aux États-Unis, l’AFM (American Federation of Musicians) constitue l’organisme reconnu par les Services de Citoyenneté et d’Immigration des États-Unis (USCIS : United States Citizenship and Immigration Services) comme intervenant et représentant des pairs. L’implication de l’AFM dans les considérations des services d’immigration américains pour musiciens ne se limite d’ailleurs pas aux demandes pour classification P2. En fait, les demandes pour toutes classifications de permis de travail temporaire pour les artistes musiciens étrangers doivent subir le processus de consultation AFM mandaté par la USCIS, même lorsque l’AFM n’est pas elle-même la requérante du permis de travail. Si par exemple la lettre obligatoire de consultation de pairs n’est pas incluse à une demande au moment de son enregistrement auprès des USCIS, cet organisme contactera automatiquement l’AFM. Dans la même optique, les comédiens de la scène devront nécessairement obtenir une lettre de consultation de pairs de l’Actors Equity (syndicat des artistes de la scène), les comédiens au cinéma une lettre de la SAG-AFTRA, les travailleurs techniques de la IATSE, les chanteurs choraux [non instrumentistes] de la AGMA, et ainsi de suite.

Les membres de l’AFM n’auront pas à régler de frais pour cette consultation obligatoire, tandis que les non-membres devront verser à l’AFM une somme qui pourra varier de 250$ à 300$ USD. Ces frais de consultation seront en sus du coût de la demande propre [325$ USD minimum] et des coûts associés à l’embauche éventuelle d’un professionnel pour préparation et soumission d’une demande, ces services professionnels revenant typiquement à 2 500$ USD, et parfois davantage, dépendant du type de permis pour lequel on soumet une demande.

Offrir un tel service ne s’avère ni simple ou facile, ni ne rapporte à un organisme sans but lucratif ou un syndicat tel le nôtre. De nombreuses dépenses administratives seront encourues, par exemple les coûts rattachés aux envois quotidiens de courriers aux USCIS, pour lesquels l’AFM débourse annuellement jusqu’à 20 000$. Les frais d’administration demandés par l’AFM rencontrent à peine les lourdes dépenses administratives qu’elle doit assumer – même que souvent l’AFM, en cherchant à maintenir au plus bas niveau les coûts qui seront transmis à ses membres, ne parvient pas à atteindre le point d’équilibre financier.

Si le Local 406 n’arrive que difficilement à rencontrer les coûts de négociation tels que mandatés en fonction du Statut Provincial du Québec, les dépenses administratives et frais de traitement connexes à ce genre de service lui seront encore plus onéreux.

Vu qu’il y a des lignes directrices à suivre et des critères spécifiques à rencontrer quant à chaque classification pour permis de travail temporaire aux États-Unis, on ne peut d’emblée obtenir toute classification de permis désirée. Pour satisfaire aux requêtes, ainsi que l’AFM/CFM parvient à faire depuis plus de trente ans, il faut comprendre à fond le système d’immigration américain. Il est aisé pour quiconque de prononcer qu’il peut rédiger pour vous la documentation nécessaire, mais saura-t-il obtenir à l’issue du processus la pièce essentielle attendue – c’est-à-dire l’approbation pour le permis de travail convoité? Pour ceux qui voudraient obtenir de plus amples renseignements quant aux différentes classifications de permis de travail aux États-Unis, veuillez communiquer par courriel avec Liana White lwhite@afm.org pour le service en Anglais, ou bien avec Fatima Gueye fgueye@afm.org pour le service en Français.

Envoi Postal#2

25 février 2014

Aux membres de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec, section locale 406, FAM :

La direction de la Guilde tiendra un référendum en vue d’une désaffiliation de la FAM.

Nous vous faisons parvenir cette communication afin de vous fournir plus de renseignements concernant les conséquences éventuelles d’une sécession de la FAM.

La musique est industrie mondiale. Cela est de plus en plus vrai chaque jour et les musiciens ne doivent pas se limiter seulement à leur ville et à leur province s’ils veulent vivre de leur métier. Alors que la capacité à pouvoir obtenir du travail à travers le Canada et les États-Unis est devenue une grande priorité pour les musiciens professionnels, la Guilde veut fermer la porte et faire du Québec une île.

Le Congrès du travail du Canada a décidé de répondre aux forces antisyndicales par le lancement d’une campagne de marketing intitulée « Ensemble… pour un monde plus juste ». Cette stratégie vise à renforcer les liens entre les membres et leur syndicat et à créer un élan de solidarité qui ne pourra pas être brisé par des tactiques antisyndicales. La FCM est pleinement engagée dans cette campagne et, dans le cadre de cette participation, nous vous envoyons un macaron pour démontrer notre fierté à l’égard de notre syndicat.

La charte de la section locale 406 a été émise par la FAM conformément à ses règlements. Ce sont ces mêmes règlements qui régiront aussi ce qui se passera si la Guilde se prononce pour la désaffiliation. La charte, la section locale et tous ses actifs appartiennent à la FAM. La nouvelle entité commencerait donc ses activités sans rien et ne serait pas en mesure de fournir les services aux musiciens restants.

Une telle situation, en plus de la perte de tous les avantages et services émanant de la FAM, serait désastreuse pour les musiciens du Québec. Nous devons par conséquent dire « non » au plan à courte vue de la direction de la Guilde visant à désaffilier la section locale 406 de la FAM.

Comme membres de la FAM au Québec, nous bénéficions du meilleur des deux mondes. La section locale 406 négocie pour nous les conditions de travail dans la province, tandis que la FAM protège nos intérêts et assure l’obtention de conditions avantageuses dans le reste du Canada et aux États-Unis. Si le plan de la direction de la Guilde réussit, un de ces mondes – le plus vaste – disparaîtra.

Il s’agit d’un problème très compliqué. Veuillez consulter le site www.FCMestmonsyndicat.ca (anglais : www.CFMismyunion.ca) pour comprendre ce qui servira au mieux nos intérêts. Il est important – pour le bien de tous – d’examiner avec le plus grand soin quels sont les enjeux. N’hésitez pas à communiquer avec moi par courriel pour me faire part de votre opinion sur ce sujet complexe.

Veuillez agréer, en toute sincérité et fraternité, mes salutations les meilleures.

a_willaert
Alan Willaert

Vice-président FAM, Canada

awillaert@afm.org

Envoi Postal # 1

31 janvier 2014

Aux membres de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec, section locale 406, FAM/AFM :

La direction de la Guilde tiendra un référendum pour se désaffilier de la FAM.

Qu’est-ce qui nous tient à cœur?  Conserver notre accès aux visas P-2  pour pouvoir travailler aux États-Unis?  Bénéficier d’un fonds de grève lorsque nous négocions une nouvelle entente avec la direction? Notre solide pension avec la Caisse de retraite des musiciens du Canada?

Si nous pouvons répondre « oui » à ne serait-ce qu’une seule de ces questions, alors, pour défendre nos métiers et assurer la sécurité de nos familles, nous devons dire « Non »  à l’intention peu prévoyante de la direction de la Guilde de retirer la section locale 406 de la FAM.

Pourquoi?

Parce que si la Guilde quitte, ces avantages et d’autres encore pourraient cesser d’être à notre disposition.

Comme membres de la section locale 406 de la FAM, nous bénéficions du meilleur des deux mondes.  La section locale 406 négocie avec nous et pour nous en ce qui concerne notre travail au Québec, tandis que la FAM  protège notre travail et nos avantages dans le reste du Canada et aux États-Unis.  Si la direction de la Guilde atteint son objectif, un de ces mondes – le plus considérable – disparaîtra.

Le milieu syndical est attaqué aux quatre coins du globe. Des forces malveillantes cherchent sans relâche à nous diviser afin de pouvoir nous exploiter.

Or, la musique est la langue qui unit les peuples, et nous sommes les porte-étendards de cette langue.  Nous devons donc travailler à rester unis plutôt qu’à nous séparer, car c’est en formant un syndicat important et solidaire que nous pourrons, tous ensemble et chacun d’entre nous, défendre nos avantages et conserver notre force d’action. Et ces avantages, nous les méritons bien. En effet, que serait notre société sans la musique?

En somme, il s’agit d’une question très complexe. Nous vous prions donc de visiter le site www.FCMestmonsyndicat.ca (anglais : www.CFMismyunion.ca)  pour vous renseigner sur ce qui est dans notre meilleur intérêt. Prenez bien le temps de réfléchir à ce qui est en jeu. Il en va de l’intérêt de tous.

Veuillez agréer, en toute sincérité et fraternité, mes meilleures salutations.

a_willaert
Alan Willaert
Vice-président FAM, Canada, awillaert@afm.org